L’identification
L’identification d’un nouveau projet se fait à partir d’une demande provenant du terrain, présentée par des interlocuteurs appartenant au réseau du MCI ou par des représentants de l’association demandeuse de passage à Genève ou encore lors d’une visite sur le terrain.
Le projet sera étudié sur la base d’une analyse du contexte global du pays, de la problématique traitée, des éléments de stratégie et d’action en relation avec les objectifs, de la pertinence de ces derniers, de la cohérence budgétaire et des moyens apportés localement. Si l’on décide d’entrer en matière, les conditions cadres d’un éventuel appui seront définies pour travailler ensuite de manière plus approfondie.
Le suivi
Lors de l’acceptation d’un projet, le MCI établit un accord avec le partenaire détaillant les éléments qui permettront à tous deux de faire un suivi plus objectif de l’évolution des actions sur le terrain. Des évaluations externes sont programmées selon la durée du projet et elles sont réalisées sur la base de termes de référence discutés avec le partenaire et, le cas échéant, en collaboration avec d’autres bailleurs de fonds.
Les chargés du suivi du MCI, deux par projet, sont les interlocuteurs privilégiés du partenaire et l’accompagneront tout au long de sa réalisation. Leur démarche peut se différencier selon les caractéristiques du partenaire et de la thématique du projet, de leurs besoins spécifiques et des difficultés qui peuvent se présenter à partir du contexte local. Ils entretiennent des contacts réguliers avec le partenaire, à l’exemple de l’échange d’informations et des visites périodiques sur le terrain, afin de suivre l’avancement du travail réalisé, d’établir des contacts directs avec les bénéficiaires et éventuellement d’autres acteurs sur le terrain. La gestion financière propre à chaque projet est assurée par les responsables du suivi en lien avec le trésorier du MCI et un audit annuel est réalisé par une fiduciaire locale indépendante. Des rapports annuels financiers et d’activités sont établis par le partenaire, base sur laquelle les chargés de projets rédigent les rapports du MCI pour ses propres bailleurs de fonds. Dans le cas de certaines actions spécifiques ou ponctuelles, il y a des rapports ad hoc.
Critères de partenariat
Compte tenu de sa structure, le MCI privilégie des partenaires ayant déjà une bonne capacité de gestion ainsi que des orientations et des objectifs clairs correspondant à ses principes d’action. Au besoin, il établit des alliances opérationnelles avec des organisations du Nord présentes dans la région concernée.
Le MCI a une forte exigence de démocratie interne vis-à-vis des organisations partenaires, lesquelles doivent aussi l’appliquer aux populations bénéficiaires. Le travail en réseau et la mise en relation avec les autres acteurs sociaux locaux sont fortement encouragés.
Concernant le financement, le MCI promeut auprès de ses partenaires la diversification des bailleurs de fonds, locaux ou internationaux, de sorte que le fonctionnement de l’organisation locale ne dépende pas d’une source de financement unique. De même, l’on demande que la qualité de l’engagement sur place se voie reflétée par l’apport de fonds propres, du travail bénévole, de la mise à disposition d’infrastructures et/ou de la collaboration des collectivités publiques locales.
Les échanges avec les partenaires sont relativement importants et réguliers, autant sur le plan des domaines d’intervention que sur le projet et les problématiques spécifiques à celui-ci. Le MCI souhaite assumer un rôle de d’accompagnateur d’un travail mené essentiellement par le partenaire, avec lequel l’intensité des échanges et l’engagement partagé permettent de développer des relations riches et fructueuses.