AYA – Appui aux indiens Yanomami d’Amazonie
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Un « Sommet de l’Amazonie »
Les 9 et 8 août à Belém, la capitale de l’État du Pará, le Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a organisé une rencontre des chefs d’États des pays membres de l’Organisation du Traité de Coopération Amazonienne* – OTCA. D’autres chefs d’État étaient également présents. Une déclaration en 113 points a été signée en conclusion de la réunion. Elle porte sur les aspects institutionnels, mais aussi sur le changement climatique, la sécurité alimentaire, la protection sociale, les droits humains, etc.
Avant la rencontre des chefs d’États, la Présidence de la République a organisé les 4, 5 et 6 août des « Dialogues Amazôniens » permettant à la société civile d’exprimer ses propositions pour la protection de l’Amazonie et de sa population. Propositions à être présentées lors de la COP-30 qui se réunira à Belém en 2025. Six rapports ont été adoptés. Ils portent sur la participation de la société civile pour la protection des territoires ; la santé, la souveraineté et sécurité alimentaire ; le futur de l’Amazonie ; la gestion soutenable et les nouveaux modèles de production ; les peuples indigènes des Amazonies; les Amazonies Noires, le racisme, les peuples et communautés traditionnelles. Un vaste programme !
Le 7 août, à l’occasion de la réunion de l’OTCA, une « Assemblée des Peuples de la Terre pour l’Amazonie » a réuni des milliers de personnes et leaders de mouvements populaires. Une « Lettre des peuples de la Terre pour l’Amazonie » a été rédigée et publiée à destination des chefs d’États présents au Sommet. Parmi les 29 revendications, il est demandé de prendre des mesures pour éviter le « point de non-retour » de l’Amazonie en adoptant un plan de lutte contre la déforestation.
Toujours à l’occasion du sommet, sous l’impulsion de la Coordination des Organisation Indigènes de l’Amazonie Brésilienne – COIAB, les représentants d’organisations indigènes des six pays amazoniens ont rédigé une lettre à l’attention des présidents présents à Belém pour qu’ils portent leurs revendications à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 28) qui doit se tenir à Dubaï dès le 30 novembre prochain. La conclusion de la lettre résume les dix-huit paragraphes du message :
« Le droit à la vie et aux territoires indigènes doivent être définitivement assurés ! »